Le papillomavirus humain (HPV) |
1. Qu’est-ce que le papillomavirus humain?
Il existe plus de 200 papillomavirus humains (HPV) différents mais seul quelques-uns peuvent infecter la zone génitale. HPV peut notamment infecter le col de l’utérus, l’utérus, la vulve, le vagin, le pénis, l’anus, le canal anal ou encore la gorge.
Il y a deux catégories de HPV :
Le cancer le plus fréquemment causé par HPV est le cancer du col de l’utérus. C’est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, à l’échelle mondiale et en Thaïlande.
Il existe plus de 200 papillomavirus humains (HPV) différents mais seul quelques-uns peuvent infecter la zone génitale. HPV peut notamment infecter le col de l’utérus, l’utérus, la vulve, le vagin, le pénis, l’anus, le canal anal ou encore la gorge.
Il y a deux catégories de HPV :
- HPV à faible risque : ils causent des verrues sur la peau et des lésions similaires sur les organes génitaux (appelés aussi condylomes ou « crêtes de coq ») ou dans la bouche mais ne sont pas associés au développement d’un cancer.
- HPV à haut risque : ils causent aussi des lésions génitales ou orales (parfois non visibles) qui peuvent être à l’origine de cancers (col de l’utérus, utérus, vulve, vagin, pénis, anus voire gorge, langue et amygdale). A ce jour, 13 HPV à haut risque ont été identifiés, deux en particulier (HPV-16 et HPV-18) sont responsables de la plupart de ces cancers.
Le cancer le plus fréquemment causé par HPV est le cancer du col de l’utérus. C’est le deuxième cancer le plus fréquent chez les femmes, à l’échelle mondiale et en Thaïlande.
2. Comment s’infecte-on ?
Le virus se transmet facilement par le contact intime, non seulement sexuel mais aussi simplement par le toucher avec une peau contaminée.
La plupart des gens s’infectent au tout début de leur activité sexuelle avec les premiers contacts intimes.
L’infection à HPV est d’ailleurs la plus fréquente des infections sexuellement transmissibles (IST).
Le virus se transmet facilement par le contact intime, non seulement sexuel mais aussi simplement par le toucher avec une peau contaminée.
La plupart des gens s’infectent au tout début de leur activité sexuelle avec les premiers contacts intimes.
L’infection à HPV est d’ailleurs la plus fréquente des infections sexuellement transmissibles (IST).
3. Symptômes et conséquences sur la santé
Les gens infectés par HPV ne présentent généralement aucun symptôme. Par conséquent, Les hommes et femmes infectés par le virus peuvent le transmettre sans le savoir.
La plupart des personnes éliminent d’eux-mêmes le virus après quelques années. Cependant, dans certains cas, le virus reste dans le corps et peut être à l’origine de lésions qui évoluent en cancers.
Les gens infectés par HPV ne présentent généralement aucun symptôme. Par conséquent, Les hommes et femmes infectés par le virus peuvent le transmettre sans le savoir.
La plupart des personnes éliminent d’eux-mêmes le virus après quelques années. Cependant, dans certains cas, le virus reste dans le corps et peut être à l’origine de lésions qui évoluent en cancers.
4. Prévention
Les infections à HPV peuvent être évitées grâce :
Les cancers du col de l’utérus peuvent être empêchés grâce :
Les infections à HPV peuvent être évitées grâce :
- Au vaccin HPV qui protège de certains types de HPV, ceux le plus souvent associés aux cancers. Il est idéalement administré avant le début de la vie sexuelle (généralement entre 11 et 14 ans).
- Le préservatif, moyen de prévention primordial de toutes les infections sexuellement transmissibles est ici de modeste efficacité car la peau et la salive sont aussi contaminants.
Les cancers du col de l’utérus peuvent être empêchés grâce :
- A un examen simple et facilement accessible, le frottis cervical, qui peut détecter les lésions du col de l’utérus avant qu’elles n’entrainent un cancer. Cet examen, qui s’effectue tous les deux ans, est recommandé pour toutes les femmes entre 25 et 65 ans.
5. Traitement
Aucun traitement n’est nécessaire pour l’infection à HPV sans lésion.
Les lésions cervicales causées par HPV peuvent être traitées grâce à plusieurs méthodes telles que le laser, la cryothérapie et la chirurgie.
Les lésions ano-génitales se traitent localement selon leur étendue, grâce à une pommade immunomodulatrice ou par ablation via le laser, la cryothérapie ou bistouri électrique. Une anesthésie locale ou générale est parfois nécessaire si les lésions sont nombreuses ou difficilement accessibles (col de l’utérus, canal anal).
Aucun traitement n’est nécessaire pour l’infection à HPV sans lésion.
Les lésions cervicales causées par HPV peuvent être traitées grâce à plusieurs méthodes telles que le laser, la cryothérapie et la chirurgie.
Les lésions ano-génitales se traitent localement selon leur étendue, grâce à une pommade immunomodulatrice ou par ablation via le laser, la cryothérapie ou bistouri électrique. Une anesthésie locale ou générale est parfois nécessaire si les lésions sont nombreuses ou difficilement accessibles (col de l’utérus, canal anal).